Quelles sont les alternatives à la chirurgie pour corriger un menton fuyant ?
Les alternatives non chirurgicales à la prise en charge d’un menton fuyant offrent des options moins invasives pour les patients qui souhaitent éviter la chirurgie ou qui ne sont pas candidats à une intervention chirurgicale.
La génioplastie médicale est génioplastie dite d’avancement. C’est-à-dire qu’elle permet uniquement de traiter la rétrogénie, grâce à l’application d’acide hyaluronique. Ce dernier est une molécule naturellement produite par l’organisme. Reconnu pour ses vertus volumatrices, on l’injecte fréquemment pour combler les rides. Dans le cadre d’une génioplastie, il permet de redessiner les traits du menton, et d’en affirmer la pointe. Cette substance est biocompatible et biodégradable. Les résultats garantis sont temporaires. En conséquence, il est possible de corriger les injections si cela est jugé nécessaire.
Le traitement par radiofréquence qui peut être proposé seul ou en traitement combiné à des injections, a pour objectif de stimuler la production de collagène et rétracter la peau sous le menton. Cette technique peut améliorer légèrement l’apparence d’un menton fuyant, même si elle ne permet pas d’en modifier sa projection. On constate une amélioration de la fermeté de la peau et une réduction de l’apparence du relâchement cutané.
Comment se déroule une génioplastie par acide hyaluronique ?
Une première consultation doit d’abord avoir lieu avec les Drs Trimaille et Kerfant, afin d’évaluer vos besoins et d’établir un plan de traitement personnalisé. Un examen médical permet d’éliminer les éventuelles contre-indications aux injections. Celles-ci sont contre-indiquées si :
- Vous souffrez d’une maladie auto-immune ;
- Vous êtes enceinte ou en période d’allaitement ;
- Vous présentez une lésion cutanée au niveau du menton.
Nous vous expliquerons la procédure en détail. Il vous sera également recommandé d’arrêter tout traitement médicamenteux à base d’anti-coagulants et d’anti-inflammatoires au moins une semaine avant la séance, pour prévenir les saignements.
Des photographies du menton et du visage sont prises lors de la séance d’injection. À l’aide d’un crayon dermographique, nous déterminons précisément les endroits où administrer l’acide hyaluronique. Ce dernier est injecté dans le menton à l’aide d’une canule ou d’une aiguille.
La présence d’un produit anesthésiant dans la canule prévient toute sensation d’inconfort et une crème anesthésiante peut être appliquée avant la séance.
La procédure peut être associée à des injections complémentaires au niveau des pommettes et du nez, dans le cadre d’une profiloplastie.
Des œdèmes et des ecchymoses peuvent apparaître autour du menton après la procédure, ainsi qu’une sensation de tension en regard du menton pendant 48 heures. Ces effets secondaires sont fréquents et bénins. Ils ne durent que quelques jours. L’éviction sociale n’est d’ailleurs pas requise. Il vous sera toutefois recommandé de ne pas exposer votre peau au soleil, et d’éviter toute congestion cutanée pendant deux semaines.
Quels sont les avantages et les inconvénients de la génioplastie médicale ?
Comme toute procédure esthétique, la génioplastie par acide hyaluronique présente à la fois des avantages et des inconvénients. Parmi les avantages, on compte la possibilité d’obtenir des résultats immédiats et naturels, avec peu ou pas de temps de récupération nécessaire. Le menton est alors mieux dessiné et dispose d’une pointe plus affirmée.
De plus, cette procédure est réversible, ce qui signifie que si le patient n’est pas satisfait des résultats, l’acide hyaluronique peut être dissous. Cependant, les inconvénients peuvent inclure des résultats temporaires car l’acide hyaluronique est assimilé par l’organisme au bout de 12 à 18 mois. De nouvelles injections peuvent être nécessaires pour maintenir le résultat.
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En conclusion, la génioplastie par acide hyaluronique offre une alternative non chirurgicale prometteuse pour corriger un menton fuyant. N’hésitez pas à nous contacter afin d’évaluer avec vous les options de traitement et discuter des risques et des avantages spécifiques du traitement.